Mon coup de gueule à l’occasion de la célébration du Blog action Day 2013 va à l’endroit des violateurs des droits de l’enfant. Stop ! C’est fini !
lebeninois.net
Les
droits universellement reconnus à tous les enfants se trouvent bafoués au
niveau des « enfants placés » dits « vidomègon » en langue locale fon
(Bénin). La traite des enfants a toujours été dénoncée et notamment le
phénomène «vidomègon» qui sévit dans notre pays se présente à cet effet comme une
violation des droits des enfants. Ces droits sont : « ceux de tous les enfants dans le monde ...ceux de nos
propres enfants que nous aimons beaucoup et même pour lesquels nous sommes
prêts à tous les sacrifices ... ».
Les
vacances scolaires sont le moment par excellence où de nombreux enfants, sous
prétexte qu’ils vont en vacances, sont déportés vers diverses destinations pour
être exploités. Ainsi de nombreux enfants traversent frauduleusement les
frontières nationales pour se faire exploiter par leurs tuteurs dans les pays
voisins.
Les
faits qui témoignent de la violation des droits des enfants « vidomègon » sont
légion au Bénin.
Il
ressort des enquêtes réalisées par les Ong Plan-Bénin et Africare que les
enfants dits « vidomègon » ne jouissent pas d’une scolarisation bien suivie. Les
maltraitances sous toutes leurs formes constituent le lot quotidien de ces âmes
innocentes. Ils n’ont pratiquement pas de temps pour se reposer ni pour les
loisirs.
Les
enfants « vidomègon » ne bénéficient pas du droit de connaître et de vivre avec
leurs parents car ils sont élevés par de tiers personnes. La plupart connaissent
souvent des retards de croissance et traînent des tares qui les handicapent
toute leur vie. Toute leur vie en est négativement affectée et les séquelles
sont pour la vie.
Face
à une telle situation, il importe donc qu’une action de lobbying soit faite à
l’endroit des autorités compétentes à plus de vigilance pour veiller à
l’application de la Loi 2006-04 du 10 avril 2006 en vigueur dans notre pays qui
l’interdit de façon formelle et fait encourir à ceux qui s’en rendraient
coupables une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
Il
est grand temps que cette violation massive des droits des enfants prenne fin
dans notre société. Et Il faudra aussi organiser une campagne nationale
d’information sur le respect des Droits des Enfants et du Code de l’enfant au
Bénin, et de sensibilisation des parents et tuteurs sur les conséquences graves
de la traite de leurs enfants vers d’autres destinations.
Mikaïla Issa
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