mercredi 4 janvier 2012

Quand la politique de l'or noir affame...

Depuis la veille du nouvel an 2012, les habitudes de déplacement de la plupart des béninois connaissent un changement. Désormais, aller à voiture ou à moto se fait sur de grands calculs. Et pour cause: la chèreté des produits pétroliers. L'essence est passé de 275FCFA à plus de 700FCFA. Soit le triple du prix . C'est une situation difficile que traversent les propriétaires d'engins à 2 ou 4 roues. Les conséquences se répercutent sur le pouvoir d'achat du Béninois qui, était déjà faible, avec la crise internationale de la monnaie.
Au Sénégal aussi la chèreté de l'essence provoque des soulèvements. Depuis le lundi dernier, la Fédération Nationale des Travailleurs des Transports Routiers, filiale de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS), a décrété une grève sur toute l’étendue du territoire national. Un mouvement lancé principalement pour protester contre la cherté des produits pétroliers.
Le géant du Nigéria a décidé de supprimer les subventions accordées aux firmes pétrolières ainsi qu'aux travaux de raffineries. Une mesure aux dires du gouvernement de Jonathan d'investir ces subventions de l'Etat Nigérian dans le domaine de l'urbanisme. Ceci pour accélérer le développement de petites villes de la banlieu de la capital en les dotant d'infrastructures plus modernes. Alors comme quoi à chaque Etat sa politique de développement. Mais ceci ne saurait être possible à l'heure de la mondialisation et de la globalization. Il serait judicieux pour le Nigéria de tenir compte des réalités des autres pays frontaliers.

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